Selon vous, quel est le point commun entre un ouvrier qui travaille sur une chaine d’embouteillage, une opératrice en centre d’appels et un enfant à l’école ? 

La réponse est l’activité humaine. C’est à dire ce que font les personnes, pourquoi elles le font … au moment où elles le font.

Trouver des réponses à ces questions n’est pas si simple que ça et ne repose pas uniquement sur des fiches de poste, aussi parfaites soient elles. En effet, cela nécessite d’aller observer de plus près le terrain de jeu de ces personnes.

C’est pourquoi mon fils répond à sa maitresse que son papa regarde les autres travailler quand elle lui demande de parler de mon métier.

L’ergonomie, c’est donc l’analyse de l’activité (physique, mentale, environnementale, etc.) pour la comprendre, la rendre visible auprès des décideurs et ainsi pouvoir la transformer avec pour objectifs d’améliorer la santé des opérateurs & la performance de l’entreprise.

Ceci n’est pas une mince affaire et nécessite d’investiguer l’ensemble des déterminants des situations de travail.

L’ergonome observe et analyse les difficultés rencontrées dans l’activité des salariés mais aussi il essaye de comprendre plus globalement ce qui peut être source de contraintes dans l’organisation de l’entreprise et au niveau des relations avec les autres métiers .  L’ergonomie permet donc d’identifier et objectiver les risques présents, qu’ils soient liés aux TMS, aux TPS ou autres.

Enfin, pour être efficace, cette analyse de l’activité doit s’inscrire dans une démarche globale et participative.

L’ergonomie en exemples :

Préparer le changement
Adapter l’outil à l’homme